Les grèves à répétition des services publics de transport ont une conséquence collatérale inattendue: l’explosion des ventes de deux roues. Ce constat a été corroboré en tous points dans la bonne ville de MARSEILLE secouée pendant une quarantaine de jours par un dur mouvement social de sa régie de transport. Pris au piège et un tantinet excédé, le pedibus jambus phocéen a pris son problème à bras le corps pour se ruer chez le premier concessionnaire du coin et s’acheter le scooter qui allait lui redonner sa rapidité de mouvement.
C’est l’occasion de rappeler que le deux roues peut être un bon moyen pour décongestionner nos cités tentaculaires. Certes, il n’est pas question de parler de panacée, mais plutôt d’exposer une solution intéressante au problème de circulation urbaine. Reste à faire la cohabitation entre les différentes espéces qui arpentent le bitume sacré et la sensibilisation de nos élites qui ont encore du mal à se débarrasser de la gangue de leurs préjugés.
L’ironie de l’histoire c’est que les couloirs de bus, sujet à polèmiques quant à leur emprunt par le deux roues, sont finalement les premiers promoteurs de la moto et du scooter, lorsque ceux-ci restent désespérément vides…
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