Et c’est reparti pour les traditionnelles hubless wheels, les roues orbitales ou sans moyeu (c’est du pareil au même), qui sont la marque de fabrique de toute hypothétique concept bike qui se respecte. Pour le reste c’est "impilotable": si vous arrivez à rester calé sur la selle, la moindre chute devrait transformer cet interminable saute-vent-carénage en guillotine. Sans compter ces formes fuselées, modélisées au mépris de la logique (c’est quoi ce bras oscillant et ce point de pivot ?). Mais reconnaissons lui un certain style dans la ligne, le résultat étant un hybride entre un alien et le logo de la légendaire marque américaine, comme le fait remarquer le blog w3sh d’où cette news est tirée.
Auteur/autrice : benoit rieu
Le RoadRunner, astuce laryngée pour téléphoner au guidon.
Oubliez de suite cette tête façon mannequin du pauvre, aussi expressif qu’une bourriche d’huîtres, et dont le meilleur rôle décroché le serait pour une publicité de rasoir jetable. De toute façon il s’agit certainement d’un Photoshop: l’appareil, enserrant le cou, ne s’y enfonce même pas et ne crée aucun repli, aucune ombre sur la peau. Pour ce qui est du kit proprement dit, le principe de la liaison avec votre téléphone est le même qu’avec toutes les autres connexions Bluetooth classiques: vous portez l’oreillette et gardez votre cellulaire dans une poche, sans fil. Sauf qu’ici ce sont les vibrations émises par votre larynx qui sont converties en son. Comme le site Slippery brick qui y a consacré un article, nous y avons vu un avantage pour tout endroit très venteux: en cabriolet ou à moto.
Deux heures de charges permettent à l’appareil de fonctionner pendant neuf heures de conversation continue, selon le fabriquant, pour un prix de 40 livres, un peu plus de 78 dollars américains, soit à peu près 51de nos euros.
Pas d’indication sur une disponibilité en France, mais si vous le souhaitez vous pouvez le commander ici. Comptez 12 livres supplémentaires pour la livraison en Europe continentale.
Stoner poleman pour la deuxième fois et leader d’Australiens requinqués.
Vous connaissez toutes ces croyances attachées à la pluie, qui confèrent aux précipitations, dans les pays arides, un caractère purificateur et salvateur ? Et bien le sale temps britannique aura lavé de leur gangue de boue de nombreux talents. Que ces photos prises lors des essais libres de vendredi, ne vous induisent pas en erreur, c’est bien sur une piste détrempée que le champion du monde en titre a acquis à Donington Park sur sa GP8, sa première place sur la grille, avec un chrono de 1’38 »232 synonyme de pole position. Et ce, sans jamais avoir été inquiété par ses poursuivants chez Tissot. Si cette place n’est qu’une confirmation de ce que l’on avait vu en Catalogne, il n’en est pas de même pour Nicky Hayden et les compatriotes de Casey: Anthony West revit et Chris Vermeulen fait un brillant troisième.
Celui-ci déclarait être heureux de "revenir sur la première ligne, c’est la première fois cette année. L’équipe m’a donné une superbe machine afin de faire le boulot sur le mouillé. Ce matin, j’ai fait une petite erreur et je suis tombé. Le set-up a bien marché cet après-midi mais, comme je l’ai déjà dit, l’équipe m’a montré la voie."
Et se montrait confiant pour la course dominicale affirmant que Suzuki s’était préparée pour toutes les conditions de courses (comprendre tous les sorts que le ciel jetterait sur le circuit). Signalons la bonne sortie de Ben Spies (toute dernière photo): le talentueux pilote AMA Superbike venu faire des piges en MotoGP plus tôt que prévu, après les involontaires et invalidantes cascades de Capirex, est en huitième position derrière Anthony West qui a dû sentir passer le vent du boulet.
A noter que l’Américain pilotait la Suzuki n°11 et non la n°65 comme on le prévoyait: les chiffres étaient repeints aux couleurs du Texas pour le premier "1" et aux couleurs de la bannière étoilée pour le second. Façon de montrer que Colin "Texas Tornado" Edwards, n’était pas le seul natif du Lone Star State ?
Mais c’est surtout la très bonne tenue des Bridge sous la pluie que montre la lecture de la feuille des temps, Vale s’intercalant entre les deux premiers Aussies pour une première ligne composée de gommards tous nippons.
Le leader au championnat déclarait avoir eu quelques problèmes le matin mais, au fur et à mesure, le team les a résolus. Et ajoute: "Les pneus Bridgestone ont un gros potentiel sur le mouillé. Il va falloir encore le démontrer. Cela dit, c’est une bonne deuxième place. J’espère tout de même qu’il fera beau demain."
Nicky Hayden confiait en salle de presse sa joie d’accrocher la quatrième place, se posant, consciemment ou pas, en défenseur du HRC alors que son coéquipier finissait à une piteuse 9ème place après son étincelante victoire catalane:
"J’espérais être sur la première ligne. Finalement, être quatrième ça n’est pas si mal. S’il pleut, je pense qu’on sera très bien placé car c’était la première fois que je pilotais les pneumatiques sur le mouillé. On a juste besoin de peaufiner les réglages sur quelques tours. Le moteur reste cependant assez agressif mais j’ai été capable de le contrôler."
Le champion du monde 2006 tempérait dans un second temps son optimisme: "Nous avons encore besoin de plus de temps pour comprendre le moteur. On savait que l’on serait dans l’inconnu. On ne sait pas ce que cela va donner sur la distance d’une course et puis il y a aussi les problèmes de consommation. On a eu du mal lorsque la piste s’asséchait et il faut que l’on voit cela avec Michelin."
Concernant nos pilotes hexagonaux, Randy, à l’instar de nombreux motards en 125cc avant lui sur ce circuit, a chuté à deux reprises et a incriminé le choix des gommes équipant sa Honda LCR pour justifier sa quatorzième place, à la remorque de Sylvain Guintoli, convainquant douzième sur Ducati d’Antin, dont la performance cloue Toni Elias, bon dernier.
Pos Rider Bike Time
1. Casey Stoner Ducati (B) 1:38.232
2. Valentino Rossi Yamaha (B) 1:38.881 + 0.649
3. Chris Vermeulen Suzuki (B) 1:39.018 + 0.786
4. Nicky Hayden Honda (M) 1:39.270 + 1.038
5. Colin Edwards Yamaha (M) 1:39.601 + 1.369
6. Andrea Dovizioso Honda (M) 1:39.783 + 1.551
7. Anthony West Kawasaki (B) 1:39.995 + 1.763
8. Ben Spies Suzuki (B) 1:40.244 + 2.012
9. Dani Pedrosa Honda (M) 1:40.350 + 2.118
10. Shinya Nakano Honda (B) 1:40.417 + 2.185
11. John Hopkins Kawasaki (B) 1:40.539 + 2.307
12. Sylvain Guintoli Ducati (B) 1:40.595 + 2.363
13. Alex de Angelis Honda (B) 1:40.667 + 2.435
14. Randy de Puniet Honda (M) 1:41.110 + 2.678
15. Marco Melandri Ducati (B) 1:41.379 + 3.147
16. James Toseland Yamaha (M) 1:41.751 + 3.519
17. Jorge Lorenzo Yamaha (M) 1:41.873 + 3.641
18. Toni Elias Ducati (B) 1:42.933 + 4.701Ce duo Miami Sound Machine est plus bruyant encore que l’original.
J’avoue que l’analogie avec le célèbre groupe floridien des années 80 est osée, mais vous me le pardonnerez, j’espère, car c’est pour moi la reprise. Voici donc une Gallardo, modèle de supercar dont une version nous avait intéressé précédemment lors d’un duel avec une Ducati 1098 et qui traîne dans sa remorque un chopper, dont la livrée, l’écusson de réservoir et la selle sont aussi aux couleurs du taureau de Lamborghini. Contrairement au reste de la bécane, qui n’est certainement pas certifié d’origine. Mais les couleurs criardes (même si les pastels sont les tons revendiqués à Miami), et le côté incongru et excessif de cette association font de cet attelage un true Miamian, comme l’ancien groupe de Gloria Estefan.
Out of gas, l’ode du New York Times à l’Amérique qui s’abreuvait d’or noir.
Depuis 30 ans le photographe Camilo José Vergara traque et fixe sur la pellicule et maintenant la carte mémoire (sans doute), les stations services à l’abandon à travers les cinquante états de l’Union, la plupart du temps dans les quartiers défavorisés. Quand il commença, les hydrocarbures semblaient percer le sol à foison, mais ce portfolio trouve un nouvel écho plus pessimiste avec le troisième choc pétrolier actuel. C’est un slideshow très particulier, à donner le bourdon aux plus sereins des hommes d’affaires du secteur, que nous propose le New York Times.
Cadillac signe un concept bike hybride éthanol/électrique.
C’est dans Winding Road le magazine auto en ligne, dont nous vous avions déjà parlé au sujet des trikes en tout début d’année, auxquels il consacrait un dossier complet (du moins dans l’optique d’un caisseux). Comme quoi cela vaut la peine d’être fidèle aux classiques même sur quatre roues, on y découvre des choses introuvables ailleurs, même dans les magazines moto. Et il est bien là le problème. Car le concepteur a beau être une célébrissime division de General Motors, on reste en face d’un chopper. On dirait juste qu’ils ont recyclé les miroirs de courtoisie de leurs sedan pour en faire des rétros, à part ça tout est correct. Le concept sera dévoilé en novembre au Los Angeles Auto Show.
Et c’est Jim Taylor, le patron de Cadillac lui-même qui en a réservé la primeur à D Business, source première de la news. D pour Detroit, motortown étant la ville historique des Big Three, qui ne sont pas encore mortes visiblement, vu la façon dont leur potentiel créatif s’exprime: Marre des concept bikes gaulées comme les Vélib’ parisiens !
Personnellement, je trouve que le blason un peu vieillot de la marque lui donne un cachet original et unique.
Où l’on est heureux d’être (exactement) aussi vieux que le blog Japon.
Par un heureux concours de circonstances en triant ma boîte mail au travail ce matin, je vois ce (vieux) lien vers le blog LeJapon.fr, de la part d’une "amie", au sujet d’un voyage qui devait se faire, mais qui ne se fera pas. Du moins pas pour le moment. Et ô (première) surprise, en home page, celui-ci annonce fêter ses trois ans d’existence, et le 10 juin, comme nous ! Et ô seconde surprise, en fouillant un peu on y trouve ce reportage sur les célèbres modded scooters nippons, surbaissés mais pas trop, du moins pas autant que je ne le pensais. Attention quand même de ne pas finir comme cette stretched limo à San Francisco (avant-dernière photo). Déçu que le voyage ne se fasse pas, avec ce livreur de pizza d’une marque US célèbre, je me serais presque cru à la maison. Tant pis pour le dépaysement et les ramen. De toute façon, la jeune génération a paraît-il presque totalement oublié d’utiliser les baguettes au quotidien.
Le constructeur allemand MZ cesserait ses activités dès la fin de l’année.
Contrairement aux espoirs que son repreneur malais Hong Leong Industries Berhad* avait placé en lui en le rachetant le 1er septembre 1996, le constructeur historique allemand MZ (acronyme pour Motorradwerk Zschopau) n’a jamais depuis retrouvé sa rentabilité**. Son usine, sise à Zschopau en Saxe donc, devrait mettre la clé sous la porte dès le 31 décembre prochain. De drôles d’étrennes pour une firme produisant des motos depuis 1922, sous le nom de DKW à l’époque, des bécanes pittoresques ou innovantes, mais toujours chéries par leurs propriétaires. L’occasion pour nous de revenir sur une marque, par ailleurs amplement traitée sur notre blog par nos prédécesseurs. Promis, on va faire en sorte que cela ne ressemble pas à un éloge funèbre.
Elle est pas belle cette MZ SFx ? Si c’est pas triste de voir une telle entreprise disparaître… bref. Historiquement, la marque est issue du démantèlement de DKW qui s’était fait connaître pour ses moyens de production en avance sur son temps, en étant notamment la première, en 1926, à utiliser une ligne de production automatisée.
Mais lorsque les outils de production et les locaux sont rachetés, le nouveau propriétaire n’est pas en droit d’utiliser le nom original MZ (qui signifie "usine de moto de Zschopau", de ce côté-ci du Rhin). Rusé et bien décidé à contourner cette interdiction, celui-ci rajoute alors une voyelle et la société se présente sous le nom de MuZ: Motorrad und Zweiradwerk GmbH (usine de motos et de deux-roues, le GmbH renvoyant à la forme juridique de la société).
L’entreprise perdra à nouveau le u plus tard et redeviendra pour plus de lisibilité "MZ", à l’exception de son site internet qui garde dans son adresse url des traces de ce passé. Côté technique, l’ingénieur moteur Walter Kaaden permettra par des percées originales, telle que la distribution rotative***, à cette entreprise est-allemande de s’aligner bon an mal an, en compétition vitesse dans les années 60. Cependant cette inventivité ne permit pas à la RDA d’y briller pour autant.
Mais la firme saxonne est surtout réputée pour son emploi, son abus plutôt, des monocylindres à 2 temps (bonjour le brrrrrrrrruit de petite tronçonneuse !), qui équipera ses motos à vocations surtout utilitaires jusqu’à la sortie de l’entreprise du glacis soviétique, après la chute du mur de Berlin, en 1989.
Dés son ouverture à l’Ouest, l’entreprise diversifiera ses modèles et motorisations, en se fournissant en mono chez Yamaha, pour ses modèles Mastiff, Skorpion et Baghira. Ensuite, grâce à Hong Leong, dont l’apport ne se limitera pas qu’au domaine financier comme on le voit, MZ produira des twins 4 temps sur les modèles 1000S.
Une sportive qui ravira des succès d’estime et des prix, notamment pour son design… particulier, dont la silhouette est directement inspirée de celle des bombardiers et chasseurs furtifs. Notez que la Reventon de Lamborghini, qui est elle aussi une évolution du célèbre et si dénigré edge design (sans l’avouer), revendique aussi cette filiation/inspiration du F117 et du B2 de l’US Air Force.
Nationalisée en 1948, privatisée en 1991, la firme MZ périclite ces dernières années jusqu’à sa très probable chute finale. Pour une description historique exhaustive, et une étude complète de ses gammes, qui vous ravira si vous êtes un aficionado de la marque et un curieux des motos, ou provoquera chez vous d’irrépressibles bâillements dans le cas inverse, je vous conseille la lecture de ce site.
*je sais bien qu’une société d’une telle nationalité et intervenant sur le marché des motos peut prêter à sourire, mais n’oubliez pas que Proton, qui a racheté Lotus, a été un participant malheureux au MotoGP, associé il y a quelques années avec l’ancien champion du monde Kenny Roberts (père), témoignage d’un savoir-faire réel.
**mais en a t’il jamais eu une ? Porté à bout de bras par un régime communiste n’ayant jamais érigé le rendement (et la qualité industrielle) en dogme, c’est le moins que l’on puisse dire, on est en droit de se poser la question.
***à la place d’avoir des clapets, un disque tourne sur le côté: probablement le meilleur système d’admission pour un deux-temps, mais je ne suis pas mécano.
La GP9, de sortie, a semble t’il bien convaincu ses pilotes du jour.
C’est la photo inévitable du début de semaine, que l’on voit en en-tête des articles d’Autosport.com et de Moto-Revue pour ne citer qu’eux. Lundi, au lendemain du grand prix de Catalogne, les pilotes commencèrent un test de deux jours avec le team Ducati Corse, essai qui devait avoir originellement lieu mardi. Les prévisions météorologiques ont précipité les choses, et c’est donc avec un jour d’avance que Casey Stoner et les pilotes essayeurs Vittoriano Guareschi et Niccolò Canepa ont fait chauffer ses gommes. Tandis que Marco Melandri, onzième à Montmelo se concentrait sur la GP8 et l’a testée mardi.
Et le moins que l’on puisse dire est que l’Australien n’aura pas mis longtemps à s’adapter à sa nouvelle monture, si bien que le champion du monde en titre claqua le meilleur chrono en 1’41.533 sur des qualifiers, des pneus de qualifs.
Concernant les innovations apportées à cette nouvelle desmo, la GP9 possède un châssis en fibres de carbone qui représente une évolution par rapport aux châssis utilisés par l’ensemble du paddock même les Japonaises. Filippo Preziosi, le general manager (connu autant pour ses cheveux ébouriffés, que pour son malheureux handicap qui l’oblige à n’assister qu’à très peu de Grand Prix dans la saison) a pourtant indiqué que son avancée consistait moins en son matériau de fabrication que dans sa forme.
Il a également justifié ces tests par le feedback (retour d’information) "vital" selon ses propres mots, que peuvent apporter les pilotes dans l’évolution de la future Desmosedici.
On serait tenté d’ajouter que cette fois Ducati Corse souhaite certainement beaucoup plus associer les pilotes (notamment Stoner, Melandri étant totalement "à la rue" à l’heure actuelle) au développement de la moto, l’Australien ayant été mal à l’aise avec la GP8, jusqu’à pousser Ducat’ à incorporer des éléments de la GP7 dans la GP8 comme nous l’annoncions sur ce blog.
Sur ces photos on voit Preziosi et Stoner présenter la GP7 victorieuse au Président de la République italienne Napolitano (chef de l’Etat, un titre surtout honorifique ce côté-ci des Alpes, le chef de l’exécutif étant le Président du Conseil), en novembre de l’année dernière.
Unofficial lap times: 10th June 2008, Chronos officieux du mardi 10 juin:
Notez qu’Olivier Jacque, maintenant pilote essayeur chez Kawa a tourné sur le circuit espagnol.
1. Casey STONER (Ducati) 1:41.533
2. Valentino ROSSI (Yamaha) 1:41.857
3. Shinya NAKANO (Honda) 1:42.039
4. James TOSELAND (Yamaha) 1:42.505
5. Alex DE ANGELIS (Honda) 1:42.699
6. Nicky HAYDEN (Honda) 1:42.721
7. Sylvain GUINTOLI (Ducati) 1:42.755
8. Randy DE PUNIET (Honda) 1:42.775
9. Chris VERMEULEN (Suzuki) 1:42.782
10. Andrea DOVIZIOSO (Honda) 1:42.818
11. Colin EDWARDS (Yamaha) 1:43.127
12. Toni ELIAS (Ducati) 1:43.197
13. Dani PEDROSA (Honda) 1:43.552
14. John HOPKINS (Kawasaki) 1:43.630
15. Marco MELANDRI (Ducati) 1:44.326
16. Olivier JACQUE (Kawasaki) 1:44.927
17. Aoki NOBUATSU (Suzuki) 1:45.011
18. Erwan NIGON (Honda) 1:45.603
19. Vittoriano GUARESCHI (Ducati) 1:46.122
La tonitruante présentation vidéo et photo de la V-Max sur l’USS Midway.
Ah la V-Max. Je m’en rappelle, comme si c’était hier, c’était dans un vieux numéro de "ça m’intéresse" le magazine de vulgarisation scientifique. D’aussi loin que je me souvienne c’est le tout premier test moto que j’ai lu, dans les années 90, avec Sylvain Augier à son guidon, un de ces animateurs télé qui ne paient pas de mine, de prime abord, mais un passionné de pilotage, et qui cumule tous les permis (auto, moto, poids lourds) et les brevets (hélico, avion, pilote voltige) possibles, ou presque.
Bref, là n’est pas le sujet, très exactement 25 ans après sa première version, la mythique V-Max revient. Après avoir été un des premiers blogs à vous l’avoir annoncée, et avant d’aborder dans un autre article ses specs définitives (caractéristiques techniques), voici pour vous sa première sortie devant la presse américaine, il y a moins d’une semaine, sur le porte-avions musée, amarré dans le port de San Diego en Californie. Yamaha n’avait pas lésiné sur les moyens. Nous ne sommes pas en reste avec ces 34 photos.