Pour plusieurs, deux roues, c’est encore une de trop. Plus qu’un moyen de transport, la moto devient pour ceux-là un moyen d’expression. J’ai donc fouillé dans mon dossier à malice pour en sortir ces images, images de magiciens pour qui la route n’est pas qu’une invitation au voyage, une destination ou pire encore, une simple surface, non, c’est le bonheur d’une apesanteur défiée, se musclant les ailes pour rester au ciel.
Auteur/autrice : jacques lesage
Deux roues au Québec
Avec les beaux jours qui se pointent, ou du moins avec la promesse des beaux jours, l’envie de longues balades en moto se fait plus pressante. Et pour qui voudrait conjuguer des vacances au Québec avec la découverte de nos paysages en moto, ce guide, «Le Québec à moto» aux éditions Ulysse, est ce qu’il vous faut.
Avec sa quarantaine d’itinéraires proposés, pour des trajets long ou court, c’est le Québec des petites routes sympathiques qui est offert.
Puisqu’on n’y parle pas seulement d’itinéraires, ce guide est donc aussi un bon point de départ pour qui voudrait s’informer sur les dispositions nécessaires à la pratique de la moto au Québec.Le guide, c’est pour le grand jeu, mais il est aussi possible de faire de courtes balades gratuitement. Pour cela, il suffit de courir les journées d’essais offertes par les différents constructeurs. De mai à août, avec une pointe en juin, tous se bousculent pour convaincre les acheteurs dubitatifs que nous sommes, que leurs dernières merveilles sont la réponse à nos attentes.
Déjà, certaines marques annoncent leurs couleurs, comme Victory début mai, puis BMW début juin et Harley-Davidson qui sortira l’artillerie lourde fin août pour les célébrations de son 105e anniversaire. Tous les autres vont s’y mettre aussi, suffit de surveiller leurs sites internet respectifs (canadien-français il va s’en dire).
Même si la plupart de ces « demo ride » pour parler chinois, se déroulent dans la grande région montréalaise, il est aussi possible d’en attraper quelques unes dans les régions limitrophes.
Juste pour vous donner une petite idée à partir de mes expériences de l’année dernière, BMW offre le meilleur encadrement, Victory les motos les plus excitantes (ce n’est que mon humble opinion évidemment), même si le trajet proposé est parfois un peu court, Honda par contre y consacre une demi-journée dans la belle région de la Montérégie, mais l’année dernière nous n’avions pas le choix de la monture, alors qu’Honda tentait de mousser sa petite CBR125R. Sinon, c’est partout pareil, ces événements sont courus, il est donc sage d’arriver sur place le plus tôt possible, et de faire preuve de patience, car la moto de nos rêves n’habite pas que les nôtres.
Laconia, 85 ans et toutes ses motos
Il existe bien des rassemblements de motards aux États-Unis, dont ceux, fameux, de Daytona et Sturgis. Mais un des plus sympathiques est celui de Laconia au New Hampshire. D’abord, beaucoup de Québécois s’y retrouvent, ce qui donne l’occasion d’entendre parler français, mais il vaut surtout pour son héritage datant de la classique de Loudon et ses premières courses dans les années 20.
Aujourd’hui, ce patrimoine prospère avec le New Hampshire Motor speedway, un super ovale qui accueille bien sûr, des courses de motos, mais surtout deux manches de la série Sprint en Nascar. Et comme le premier événement se tient une petite semaine après le Rallye de Laconia, les motards déjà sur place ont le privilège des meilleurs endroits dans les hôtels et camping de la région.
Et comme les activités ne manquent pas, ces quelques jours de repos avant la folie Nascar et ses vedettes de milieu de plateau comme Montoya, Hornish jr (ancien champion IRL), Franchitti (monsieur Ashley Judd et champion IRL), le Québécois Patrick Carpentier et peut-être même Jacques Villeneuve s’il se trouve un commanditaire (mais on ne compte pas trop là-dessus) ces jours de repos donc, seront bienvenus.
À quoi ressemble ce type de rencontre, d’abord, ce sont les motos, celles des visiteurs qui arpentent nuit et jour les rues et routes de la région, celles des artisans constructeurs qui exposent leurs dernières créations, et celles des amoureux de la restauration qui participe au fameux Gypsy Tour sanctionnées par le AMA.
Un rallye, c’est aussi des partys aux quatre coins de la place, de la musique partout et des concerts, cette année on pourra y voir ZZ Top, de la bouffe allant du barbecue aux soupers spaghetti, des concours de toutes sortes comme le plus beau tatouage à d’autres types d’expression que l’on ne saurait nommer, des collectes de sang pour se donner bonne conscience après certains concours, feux d’artifice, essais de motos par les différents constructeurs sur place, course sur terre battue, bénédiction de motos, et j’arrête ici, vous voyez le portrait.
Les routes secondaires du New Hampshire, comme celles du Vermont et du Maine proche sont des plus bucoliques, avec la mer jamais bien loin si l’envie d’une baignade dans les eaux de l’atlantique vous tiraille. Et pour qui serait attiré vers le sud, Boston n’est pas bien loin, et tant qu’à être sur la route, pourquoi ne pas suivre la côte jusqu’à New York?
Et pour les nostalgiques, ces 4 vidéos du Laconia des années 60.
Harley-Davidson, publicités-chocs qui choquent
La nouvelle campagne d’affichage au Québec par l’agence OSL Marketing pour Harley-Davidson indispose certains élus selon La Presse Canadienne.
N’empêche, l’angle choisi par les concepteurs va résolument du côté «mauvais garçon» de la marque, et est susceptible de faire grincer des dents. Rien de bien sérieux à première vue, sauf que Harley-Davidson a longtemps été apparenté, dans l’imaginaire collectif québécois, aux groupes du type Hell’s Angels, aux motos bruyantes et polluantes et des comportements antisociaux.Ce portrait est quand même loin de la réalité, qui voit plutôt des baby-boomers sortir leur Electra Glide les week-ends pour une balade bucolique entre amis.
On peut alors se demander à qui s’adressent ces pubs? Les acquéreurs de Harley ne sont pas les jeunes rebelles qui leurs préfèrent les rapides et nerveuses Japonaises sports, alors que la clientèle traditionnelle cherche plutôt à atténuer ce type de préjuger.
Au moment où l’État décide de taxer les grosses cylindrées et que les inventaires s’accumulent dans les salles de montres désertées, il peut sembler maladroit de se lancer dans l’irrévérence et la provocation dans l’espoir de doper ses ventes.Le temps et les statistiques sauront bien dire s’ils ont eu raison ou tort.
(Le chiffre dans les pubs fait référence au numéro de la route qu’il faut emprunter pour se rendre à la destination citée.)La campagne de l’année précédente mettait déjà la table, mais en se gardant une petite gêne quand même, ne faisant référence qu’aux nombreux villages québécois portant des noms de Saints.
Album du vendredi, Scooter in the Sticks
«Ce qui au début n’était que le plaisir de rouler est maintenant devenu un petit miracle de paix intérieure. Qu’importe les conditions de la route, sous la pluie ou sur la neige, chaud, froid, rien ne peut empêcher un sourire d’apparaître sur mon visage».
Ainsi s’exprime Steve Williams, un photographe de Pennsylvanie qui semble avoir trouvé le bonheur mécanique.
Le désir initial était une Triumph Bonneville T100, mais un ami lui laissant sa Vespa pour un week-end, la contagion fut immédiate. Et pour un photographe, le scooter s’avère un moyen de transport idéal, car suffisamment versatile pour permettre à l’oeil du chasseur d’images la souplesse nécessaire pour ne rien rater.Et la Vespa qui, au début n’était que véhicule, est devenue petit à petit un personnage, attirant vers lui le cadre. Alors, quand un paysage intéresse le photographe, il positionne la Vespa pour en tirer le meilleur effet, mais cela n’en demande pas moins un mélange d’heureux hasards et de poses soigneusement étudiées.
Ce qui n’empêche par Steve d’avoir certains desiderata comme capturer son scooter sous le ciel étoilé, de ceux où l’on peut voir la trace des étoiles de par la course de la terre.Une raison pour plus de mettre «Vespa in the Sticks» dans ses signets.
Harley-Davidson fait son entrée au musée
Harley-Davidson inaugurera en juillet prochain un tout nouveau musée dédié à la gloire de sa longue histoire, juste à temps pour son 105e anniversaire. Situé à Milwaukee en bordure du lac Michigan, le musée fait sa niche le long de la rivière Menomonee près du centre de la ville.
Plus de 400 véhicules y seront exposés dont la première Harley d’Elvis Presley acheté en 1956. Comme tout bon musée qui se respecte, on y retrouvera des expositions thématiques, les archives, boutiques, resto, terrasse et promenades.
La première «pelletée de terre» toute symbolique, effectuée le premier juin 2006 s’est déroulée dans le plus pur style Harley, avec un Sportster XL883 cassant le terrain en mode «burnout».
Une autre bonne idée est celle de proposer des rivets personnalisés aux amateurs, rivets qui seront installés sur les différentes promenades et aires de repos autour du musée. Fait d’acier inoxydable, ces rivets seront gravés d’inscriptions choisies par le donateur, et placés sur le site de façon permanente.
Il est aussi possible de devenir membre, avec les différents niveaux d’adhésion ayant chacun ses privilèges spécifiques. Mais ceux qui seront devenus membres avant le 1er juin seront considérés comme membres fondateurs. Ce qui conférera son lot de gratification, comme la possibilité de visiter le musée en avant-première, d’avoir un accès direct au musée sans devoir faire la file aux guichets, des petits cadeaux (t-shirt, porte-clé, etc.) et toutes les invitations pour les soirées mondaines, couvert non inclus.
Toutes les informations supplémentaires sur le site internet de Harley-Davidson américain, donc en anglais uniquement, mais très bien fait au demeurant.
Eh!, plus de 100 ans d’histoires, ça méritait bien un musée.Lien vers la webcam pour espionner l’avancement des travaux.
Royal Enfield, la route des Indes
«Seul un motard peut comprendre le chien qui sort la tête par la fenêtre en auto»
De tous les pays communément appelés du BRIC pour Brésil, Russie, Inde et Chine, l’Inde est celui qui mène sa barque avec le moins de vagues. Les Brésiliens ont Gisèle et Copacabana, Les Russes Vladimir Poutine et la vodka, les Chinois les Jeux olympiques et 1 milliard 300 millions de personnes. Demeure l’Inde qui, sans porte-étendard pour transporter l’imaginaire occidental, reste avec une certaine aura de mystère, figée dans un romantisme colonial entrecoupé d’images furtives et modernes de techniciens informatiques aux services de sociétés internationales.
C’est donc ce mélange d’exotisme, de haute technologie, d’extrême pauvreté et d’hospitalité polie formant ce vernis de clichés qui accompagne le touriste néophyte en quête d’aventure en Inde.
Une bonne façon de découvrir un pays ou une région inconnue, est de le faire en moto. Et comme Royal Enfield est à l’Inde ce que Harley-Davidson est aux États-Unis, elle est la moto de choix pour explorer ce vaste pays.Royal Enfield fut une marque britannique qui se retrouva en Inde au milieu des années 1950, après que le gouvernement indien eut passé une commande de 800 machines pour sa force policière. Les premières Royal Enfield Indienne n’étaient qu’assemblées sur place, mais rapidement, les différentes composantes furent aussi fabriquées en Inde. La demande débordant le simple cadre des forces constabulaires.
Alors que la Bullet prospérait en Inde, elle périclitait ailleurs, et en 1995, Royal Enfield devenait officiellement une marque indienne après le rachat complet du nom.Le terme de dernière frontière en tourisme n’existant plus, puisque même l’espace est maintenant accessible, alors l’Inde est devenue, comme bien d’autres endroits, une destination vacance-moto bien structurée, sécuritaire et ma foi, un petit peu ennuyante aussi. C’est le pris à payer pour être encadré et évité les mauvaises surprises, car aujourd’hui, la notion d’aventure rime souvent avec arnaque institutionnalisée.
Des Royal Enfield, on en trouve partout en Inde, des neuves, des pas neuves qui semblent mieux que des neuves et tout ce qui se trouve entre ces deux pôles. Pour qui ne serait pas familier avec l’Inde devrait considéré, ce que nous appelons au Québec, le voyage organisé. C’est l’assurance de machines en états, une assistance en cas de pépin, et le moins de surprises, disons celles désagréables, possibles.
Pour tous ceux qui ne souhaitent pas se faire consciemment organiser, l’option achat/rachat est à considérer. C’est sans doute un peu plus cher que celle du quidam au coin de la rue, mais les chances de vous rendre à destination sont bien meilleures. En cas de pépins, le service sur la Bullet est disponible à peu près partout, ce qui veut dire que la qualité de la réparation et de la pièce varie autant que la grande disponibilité dont elles sont l’objet. L’idée étant de laisser le touriste faire suffisamment de kilomètres après la réparation pour ne plus le revoir lors de la panne suivante.
Dit comme ça, ça semble la fin du monde, mais il suffit d’être prudent, de laisser sa naïveté à la frontière et de se comporter de façon responsable. Les règles d’or de tous voyages à l’étranger quoi.Plusieurs spécialistes du voyage offrent ce type d’aventure en moto, de simples recherches sur internet permettront de trouver ceux de votre région. Les forums de discussion sont aussi un bon endroit pour se renseigner avant de partir. Et la location d’une Royal Enfield chez soi, est un must pour se familiariser avec cette moto qui vient d’ailleurs.
Le site Royal Enfield avec des histoires de voyages
Le site de la communauté indienne de motards
Récit d’un périple en Inde par des Indiens
Reportage sur un de ces voyages organisésAlbum du vendredi, Cirbin V13R
Ce V13R par Cirbin, un atelier québécois se spécialisant dans le 3 roues, est une autre addition à la déferlante de ce type de véhicules depuis les deux, trois dernières années. On ne se plaindra pas de la diversité puisqu’il en faut pour tous les goûts.
Propulsé par le V-Twin Revolution de 1250 cm3 du V-Rod de Harley-Davidson, il est assis sur un cadre tubulaire et habillé d’une carrosserie en fibre de verre d’inspiration Hot-Rod à la «American Graffiti». On sera reconnaissant de l’étanchéité du cockpit à l’instrumentation complète, et de la boîte à cinq rapports avec marche arrière.Il est tentant, par contre, de voir dans cet exercice au style particulier une variation sur le thème du T-Rex, autre succès québécois et pionnier du 3 roues. BRP avec le Spyder a au moins eu le mérite d’être fidèle à son image et à sa philosophie en proposant son trois roues, alors qu’ici, ce V13R ressemble plus à un T-Rex dont la chirurgie esthétique aurait mal tourné, qu’à un véhicule au design inédit, ce que l’on peut regretter.
Mais cela pourrait peut-être changer, car avec les difficultés que rencontre présentement T-Rex Vehicule Corporation et dont nous faisions état ici, les prétendants cognent à la porte, puisqu’il y a de beaux restes, et Cirbin serait l’un de ceux qui seraient en discussion vers une alliance possible.
Une autre histoire à suivre, mais en attendant, place aux images du V13R de Cirbin.Ted Bishop et Mike Carter, intellectuels aventuriers
Le premier est un Canadien des prairies, terres de champs de blé à perte de vue et de sables bitumineux, l’autre est un journaliste Britannique vivant à Londres.
Le Canadien est un avide Ducatiste, ayant entrepris le périple décrit dans son livre «Riding with Rilke» sur son Monster, alors que le journaliste de l’Observer, le supplément dominical du quotidien The Guardian, n’avait jamais roulé en moto avant de se lancer dans l’aventure de «Uneasy rider, Travels through a midlife crisis».Ted Bishop, notre Ducatiste est professeur d’anglais et chercheur à l’Université de l’Alberta à Edmonton. Finaliste pour les prix littéraires du Gouverneur Général en 2005 (une récompense pancanadienne prestigieuse) pour ce même livre, il avait déjà accompli sa petite randonnée de Edmonton jusqu’à Austin au Texas (près de 4,000 km si quelques détours) avant même penser en faire le sujet d’un livre.
Ce fut un accident de moto qui, le laissant pour plus de 3 mois au lit, fit en sorte qu’un lien entre ses deux passions, les archives et la moto se rejoignirent, d’où le Rilke du titre. Deux sujets qui ne semblent pas appartenir au même monde, mais l’auteur réussit à rendre avec justesse et aisance sa fascination, trouvant parfois des raccourcis pour lier ses sujets, comme dans cet extrait, gracieuseté du magazine «Affaires Universitaires», où les freins Brembo se voient jumelés à la police de caractère Bembo.C’est lors de la fête de Noël de son journal que Mike Carter annonça son intention de partir à l’aventure en moto. Un difficile divorce, la crise de la quarantaine, une désillusion généralisée pour la vie londonienne et quelques bières de trop lors de cette soirée scellèrent son sort. Surtout que le lendemain, la rédaction l’ayant pris au mot, une série d’articles sur ses aventures à venir était déjà au menu. Et comme il n’était plus question de reculer, il sauta. Trouvant la BMW R1200GS suffisamment bonne pour Ewan McGregor, il en fit sa monture, et quelques cours express plus tard, il prit la route. 6 mois plus tard, il revenait en Angleterre après s’être fait courir après par 2, 3 chiens, un serpent, une oie et un policier en scooter, traversé 27 pays d’Europe, mis pour 3,000 euros d’essence dans sa 1200GS, tombé amoureux 4 fois, et une seule crevaison.
Deux livres bien différents, deux expériences, et deux hommes pour qui la route est la porte de tous les possibles.
Tous les articles écrits par Mike Carter sont toujours offerts sur le site de l’Observer, ils sont la matière première du livre.Josh Hadar et Chris Gilmour, l’art et la manière
Josh Hadar et Chris Gilmour sont deux artistes qui s’intéressent à l’objet qu’est la moto, mais leurs approchent en la matière diffère.
Josh Hadar est un sculpteur New-Yorkais qui créé des machines hybrides, moitié vélo, moitié mobylette, moitié chopper, mais 100% oeuvres d’art.
Le métal est abondamment utilisé évidemment, mais l’inspiration et les goûts du client semblent les seules limitations. Faits sur mesure, certains modèles seront rehaussés d’ajouts en bronze, en argent, en cuivre et même de verre soufflé pour des réservoirs uniques.Selon la complexité de la moto, l’artiste peut prendre de 3 à 4 semaines et jusqu’à 3 ou 4 mois pour livrer un produit fini. Les prix varient aussi avec les désirs, mais il faut compter un minimum de 10,000 $.
Chris Gilmour de son côté s’intéresse aux matériaux recyclés, et plus particulièrement le carton. Ce Britannique demeurant maintenant en Italie travaille à partir de tonnes de cartons recyclés. Il recréé des objets aussi divers qu’une cafetière italienne à la très British Aston Martin de James Bond, et bien sûr, quelques motos.
Ses scooters sont presque plus beaux que les originaux, et son gros trois roues semble prêt à prendre la route. Maniaque du détail, il n’en laisse passer aucun, même si certains sont à peine visibles.Deux artistes, deux visions diamétralement opposées avec l’un qui réinterprète la réalité de l’objet moto, et le second qui en étant le plus fidèle possible à l’original qu’il reproduit, le fait avec un matériau qui interroge cette même réalité.