C’est en presque une tendance que cette utilisation des lumières DEL à même les vêtements. On vous parlait il y a peu de cette étudiante américaine qui avait créé des incrustations lumineuses sur blouson, permettant aux cyclistes de signaler leurs intentions.
Voilà qu’un autre étudiant, cette fois-ci de la London School of Design, vient de remporter un prix de la Fondation James Dyson avec un produit similaire. La particularité étant que les lumières dans le dos de la veste changent de couleurs selon la vélocité du cycliste. Vert lorsqu’en mouvement et rouge lors des freinages ou à l’arrêt. D’autres lumières situées sur l’avant-bras s’allument lorsqu’on lève le bras pour signaler ses intentions. Le plus beau étant que tout cela se fait sans interaction entre le porteur de la veste et le système, ce dernier réagissant tout simplement aux mouvements.
Pas de commercialisation en vue pour l’instant, ce qui devrait rassurer notre ami du Clic-Light (voir les commentaires de cet article), mais ils sont de plus en plus nombreux à créer des vêtements lumineux. La technologie des DEL avec leurs encombrements réduits et leurs faibles émissions de chaleurs les rendent attrayantes et flexibles, et ce, pour une foule d’utilisation.
À preuve, ces habits de ski lumineux fonctionnant à l’énergie solaire par Willy Bogner, et présentés à Munich en appuis pour la candidature des olympiques d’hiver de 2018. Ou encore ces vêtement de scènes de Moritz Waldemeyer qui, non seulement participe du spectacle, mais font le spectacle.
Pour l’instant, ces idées lumineuses n’ont pas encore rejoint l’espace grand public, mais avec l’emphase mise vers des moyens de transport plus écologiques et la montée en popularité des deux roues de toutes natures, il n’y a pas de raisons pour que des éléments de sécurités de ce genre ne fassent pas rapidement leurs apparitions.