Catégorie : Sécurité

  • Le LA Times passe en revue les motos des polices de la région.

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    Le célèbre quotidien référence de la côte ouest présentait il y a quelques semaines dans ses pages, et maintenant en ligne, les différentes motos de ses forces de l’ordre. Et le moins que l’on puisse dire est que la diversité est au rendez-vous, rien à voir avec les méga-commandes de nos polices européennes pour un véhicule monotype: beaucoup de Harley évidemment, de Buell toute récente, mais aussi des Honda, BMW, et Kawasaki. Un exemple parmi d’autres, la Honda ST 1300P ci-dessus avec ses 125 chevaux, habitant son V4 de 1261cc équipe la police de Glendale. Comme ses consœurs, sa bulle est ajustable électroniquement. Un luxe d’équipement qui caractérise tous ces bureaux roulants californiens. Sans compter que ces véhicules, sont à mon avis et logiquement, tous équipés d’une poignée de gaz sans retour.

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    Cette Buell Ulysses XB12XP va équiper dès le mois d’août des unités de la police de Los Angeles. Outre ses 1203cc et 103 chevaux affichés (comme sa version civile américaine), elle possède des top case beaucoup plus étroits que sa frangine des concessions, et est bien sûr équipée de la sirène et des lumières alternatives règlementaires. A noter que contrairement à beaucoup d’autres motos des forces de l’ordre elle peut transporter un passager.

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    Une bavaroise dans le Golden State (ce surnom historique de la Californie qui orne les plaques minéralogiques), le boxer de cette R1200RT sport tourer et ses performances (110 chevaux pour un flat twin de 1170cc) font la joie de la California Highway Patrol et du L.A. County Sheriff’s Department.

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    La Harley-Davidson FLHP Road King Police qui équipe le légendaire LAPD possède des équipements à rendre jaloux ses voisines d’aspahalte, avec son ABS et ses freins Brembo, son réservoir de six gallons et sa selle pivotante.

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    Dans le même luxe d’option que la Road King Police noire précédente, toutes les FLHTP de Harley au LAPD sont modifiées pour pouvoir recevoir un side-car.

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    De toutes les beautés de Milwaukee ici présentées, la version police de la 883 Sportster est la plus proche du modèle original qu’elle côtoie voire pourchasse sur les highway ou downtown, et toujours pour le compte du Los Angeles Police Department.

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    Pour terminer, celle qui a fait la légende de la Highway Patrol, et dont les motards avec leur casque bleu et dorés ont bercé notre jeunesse dans la série CHIPs: la C series Kawasaki Police Special (ici une P series). La firme japonaise a arrêté la production de ce quatre cylindre en ligne cubant du 998 cc pour cause de normes antipollutions de plus en plus draconiennes. Mais le L.A County Sheriff Department utilise encore ses dernières représentantes, aux côtés de la BMW citée plus haut. Voir aussi nos captures d’écrans de la série Prison Break. En bonus, le générique de la série:

  • Les Vietnamiens et le casque moto

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    Photos Nha Trang

    Depuis plus de six mois maintenant, le Vietnam est une nation qui porte le casque.

    Avec le développement de son économie, le Vietnam a vu des générations de cyclistes devenir des motards. En 1990, le pays comptait environ un demi-million de 2 roues, mais maintenant, ils sont plus de 22 millions à engorger les artères des grandes villes et à sillonner les petits chemins de campagne.
    Avec un taux de croissance de 22% par an, les images où l’on voit une famille complète sur la même machine deviendront-elles aussi du folklore, chacune et chacun ayant le sien.

    Mais avant le 15 décembre dernier, le port du casque n’était pas obligatoire, et le prix à payer était élevé en vie humaine. Dans les principales grandes villes du pays, c’était parfois jusqu’à 30 morts par jour des suites d’un accident de motos.
    Les campagnes de sensibilisations et les incitatifs n’ayant rien donné, une loi musclée s’imposait. Avant la mise en application de la loi, les observateurs estimaient que seulement le quart des motocyclistes portaient le casque, mais dès l’entrée en vigueur de la loi, les rares qui s’aventuraient sur les routes sans casques, risquaient de se faire intercepter, avec à la clé, une amende d’environ 6 euros, ce qui est le prix moyen d’un casque.

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    Le principal obstacle au port du casque était la peur du ridicule. Il était mal vu de le porter, et c’était surtout catastrophique pour la chevelure. Compte tenu des périls de leur circulation, on peut parler de «Fashion Victim» dans tous les sens du terme. Mais ce que la mode interdisait, la mode révèle. Devenu un accessoire obligatoire, il se pare maintenant de tous les attributs possibles. L’imagination débordante des revendeurs, qui écoulaient jusqu’à 2000 casques par jour en décembre dernier, semble sans limites.
    Toutes les couleurs du spectre sont bienvenues, et les ajouts presque une nécessitées. Frange en dentelle pour les coquettes, style Shelock Holmes pour les ténébreux ou polo pour les sportifs, tous les goûts sont dans la nature, et sur la tête des Vietnamiens.

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    Maintenant que les autorités ont vaincu la peur du ridicule, une autre s’est installée. La loi n’obligeant pas les enfants de moins de 14 ans à porter le casque, plusieurs parents qui n’en ont pas les moyens, laissent leur petit sans casque, coincé entre le père et la mère casqués. De plus, la croyance populaire, relayée par certains médias, voulant que le port du casque soit dommageable pour les enfants, a fait naître des doutes chez plusieurs, enlevant le casque sur la tête de ceux qui en l’avait déjà.

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    Et pourtant, les casques sur le marché ont été créés pour tenir compte des conditions climatiques parfois extrêmes. Léger et très aéré, il tient plus du casque de vélo occidental que du casque de motos satisfaisant à nos normes.

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    Ne reste plus maintenant qu’à mettre un peu d’ordre dans l’apparent chaos qu’est le spectacle de ces milliers de motocyclistes dans les rues des d’Hanoï et Hô-Chi-Minh-Ville. Il faudra peut-être plus qu’une loi pour venir à bout de cette autre couleur locale.

  • A un mois des J.O, les forces chinoises s’affichent sur des Segway.

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    Le Segway qui vous avait déjà été présenté dans une version forces de l’ordre, en des temps immémoriaux par nos prédécesseurs (ainsi que ses improbables successeurs et dérivés) semble pleinement satisfaire ces groupes paramilitaires* chinois qui s’entraînent de façon assez complaisante devant les media occidentaux, ici un photographe de l’agence Reuters. M’est avis que l’on a affaire au modèle i2 Police qui affiche 20 km/h de vitesse de pointe, pour une autonomie – revendiquée – de 25 à 38 kilomètres. Chers lecteurs, serez vous assez cyniques (ou observateurs) pour vous demander si ces specs suffisent pour courser le Tibétain autonomiste ou séparatiste, ainsi que l’étudiant place Tien An men ?

    *Reuters indique "groupe paramilitaire", et l’agence officielle chinoise parle de "police". D’où le titre un peu bateau.

    Via Liberation.fr

  • Le « voyage » du Figaro au cœur de la France des radars.

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    Voici une photographie qui, soyez en sûrs, ne figurera jamais dans les pages de cet honorable et conservateur journal. Après que l’évanescent groupe Fnar, dont le postier reconverti en artificier (très) maladroit, fut définitivement mis hors combat, voici ce que certains ont trouvé pour mettre temporairement hors service les radars. La poubelle. Subtilement technico-tactique et surtout réversible. Mais revenons à cette gazette, émule de Beaumarchais: Le Figaro a parfois de ces images qui surprennent le lecteur occasionnel que je suis, c’est donc à un voyage, oui, oui, que nous convie ce quotidien presque deux fois centenaire. Un voyage ? Mais pour certains motards et quelques lecteurs du Figaro amateurs de berlines allemandes, c’est un relevé tachymétrique sur circuit !

    Plus sérieusement: Du préfet à la Dipica et à la CNT, en passant par la résistance de certains présidents de Conseils Généraux, la rédactrice de l’article nous accompagne dans ces acronymes qui fleurent bon les bureaux administratifs.

    Le journal nous explique sans l’ombre d’une ironie, comment se décide l’installation de ces tristounettes boîtes de métal, en prenant l’exemple qui marque: le carrefour accidentogène. On objectera que ce n’est vraiment pas les seuls endroits où ils sont placés, qu’importe, l’expression frappe la ménagère qui laisse ses marmots rentrer de boîte le week-end.

    Bien que le placement de tels radars est, selon moi, incontestable à de tels endroits, on aurait aimé plus de nuance* dans le traitement de l’information.

    Et le quotidien de nous annoncer des nouveautés: "le radar qui pourra « prendre» quatre voies d’autoroute d’un coup, ou encore le radar «intelligent», qui reconnaîtra les formes pour flasher les poids lourds, lesquels échappent aujourd’hui à ce genre de sanctions. Est aussi à l’étude, le radar réagissant à la pluie : il pourrait changer automatiquement ses réglages de vitesse, pour passer de 130 à 110 km/heure. Fait certain, en 2009, une dizaine de tunnels seront équipés de radars qui sanctionneront le non-respect des distances de sécurité. Les premiers radars aux feux rouges seront installés au cours de cette même année."

    Vous voilà avertis. C’est à lire ici.

    *le fameux "carrefour mortel", dans ce texte: c’est l’intersection qui tuerait, pas ses usagers, ni la vitesse, les conditions météo, la signalisation foireuse, le marquage au sol ennemi du deux-roues, ou le conducteur de PL qui accumule les heures au volant de son 15 tonnes.

  • Règle n°1, ne jamais confier sa moto à un ami débutant.

    Tout est pourtant réuni pour que ce premier contact avec une bécane se déroule bien: un n00b ni trop fanfaron, ni trop discret, visiblement prudent avec ses manches longues (très important) comme il le fait remarquer au cameraman. Peut-être se révèle t’il déjà malhabile une fois posé sur la selle. Sa monture, parlons-en, est une bonne vieille sportive Honda de service qui cache bien son jeu. Mais ça, le "bleu" ne le sait pas encore. Le couvre chef est un chouette HJC, pas un de ces casques de "Carouf" en carton qui coiffe le livreur de pizza qui vient sonner à votre porte. Mais dès l’ouverture des gaz… Pour le reste de ses aventures, ne vous inquiétez pas, je dois avoir une règle-numéro-deux qui traîne par là.

  • A côté de moi, Valentino est une enclume et la route est mon circuit: ce qu’en dit la loi.

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    Un petit rappel nécessaire après le débat lancé la dernière fois par la dépêche AFP sur notre blog. De l’explosage du compteur au flirt avec la vitesse maxi autorisée, voilà ce que vous encourez. Tout d’abord la base de la base: la classification tripartite des infractions. Celles-ci sont réparties dans une sorte de gradation en contravention, délit et crime (article L.111-1 du Code pénal). Concrètement pour l’usager de la route, envisageons d’abord le grand excès de vitesse. Supérieur de 50 km/h par rapport à la vitesse limitée, il n’est pas un délit mais une contravention de la cinquième classe, et sanctionné comme tel par une amende d’un montant maximum de 1500 € et trois ans de suspension de permis.

    Le délit de grande vitesse selon l’article L. 413-1 du Code de la route, celui-ci n’est constitué que si après avoir commis une contravention de la cinquième classe devenue définitive le contrevenant commettait une nouvelle infraction de cette classe 5, donc identique à la première, dans le délai de 3 ans.

    Comme nous l’avions expliqué dans les commentaires de la dépêche AFP, le délit de grande vitesse vient frapper le récidiviste et non le primo contrevenant.

    Dans une fourchette exagérément large et absurde, l’article R. 413-14 vient sanctionner les excès de vitesse entre 1 km/h (en théorie) et 49 km/h: ce sont des contraventions de la classe 4. A l’exception notable des excès de moins de 20 km/h commis sur des voies limitées à plus de 50 km/h qui eux sont qualifiés de contravention de troisième classe.

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    Pour celles et ceux qui veulent aller plus loin que cet exposé succinct:

    Je sais bien que pour nombre d’entre-vous le droit est une matière aride, donc voici présentées à part, les peines complémentaires qui viennent s’ajouter à la sanction principale, et les réductions du nombre de points afférentes pour les simples excès de vitesse telles que prévues et édictées à l’article R 413-14 du Code de la Route:

        I – Le fait, pour tout conducteur d’un véhicule à moteur, de dépasser de moins de 50 km/h la vitesse maximale autorisée fixée par le présent code ou édictée par l’autorité investie du pouvoir de police est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.
     Toutefois, lorsque le dépassement est inférieur à 20 km/h et que la vitesse maximale autorisée est supérieure à 50 km/h, l’amende encourue est celle prévue pour les contraventions de la troisième classe.

        II – Toute personne coupable de l’infraction de dépassement de la vitesse maximale autorisée de 30 km/h ou plus encourt également les peines complémentaires suivantes :
        1° La suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle ;
        2° L’interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, y compris ceux pour la conduite desquels le permis de conduire n’est pas exigé, pour une durée de trois ans au plus ;
        3° L’obligation d’accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

       III – Toute contravention prévue au présent article donne lieu de plein droit à une réduction du nombre de points du permis de conduire dans les conditions suivantes :
      1° En cas de dépassement de la vitesse maximale autorisée compris entre 40 km/h et moins de 50 km/h, réduction de quatre points ;
      2° En cas de dépassement de la vitesse maximale autorisée compris entre 30 km/h et moins de 40 km/h, réduction de trois points ;
      3° En cas de dépassement de la vitesse maximale autorisée compris entre 20 km/h et moins de 30 km/h, réduction de deux points ;
      4° En cas de dépassement de la vitesse maximale autorisée de moins de 20 km/h, réduction d’un point.

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    Et enfin, les peines complémentaires qui viennent s’ajouter à la sanction principale, et les réductions du nombre de points afférentes pour le grand excès de vitesse telles que mentionnées à l’article R 413-14-1 dudit code:

        I – Le fait, pour tout conducteur d’un véhicule à moteur, de dépasser de 50 km/h ou plus la vitesse maximale autorisée fixée par le présent code ou édictée par l’autorité investie du pouvoir de police est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.

       II – Toute personne  coupable de cette infraction encourt également les peines complémentaires  suivantes :
        1º La suspension du permis de conduire pour une durée de trois ans au plus, cette suspension ne pouvant pas être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle, ni être assortie du sursis, même partiellement ;
        2º L’interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, y compris ceux pour la conduite desquels le permis de conduire n’est pas exigé, pour une durée de trois ans au plus ;
        3º L’obligation d’accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation à la  sécurité routière ;
        4º La confiscation du véhicule dont le prévenu s’est servi pour commettre l’infraction, s’il en est propriétaire.

       III – Cette contravention donne lieu de plein droit à la réduction de six  points du permis de conduire.

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    Pour clore définitivement le sujet, voici à la demande de certains d’entre-vous en commentaire, l’Article L 413-1 du Code de la route régissant le délit de grande vitesse:

    Est puni de trois mois d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende tout conducteur d’un véhicule à moteur qui, déjà condamné définitivement pour un dépassement de la vitesse maximale autorisée égal ou supérieur à 50 km/h, commet la même infraction en état de récidive dans les conditions prévues par le deuxième alinéa de l’article 132-11 du code pénal.

    Tout conducteur coupable de ce délit encourt également la peine complémentaire de suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension ne pouvant pas être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle. Il encourt également la peine d’interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, pour une durée de cinq ans au plus, la peine d’obligation d’accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière ainsi que la peine de confiscation du véhicule dont il s’est servi pour commettre l’infraction, s’il en est le propriétaire.

    Ce délit donne lieu de plein droit à la réduction de la moitié du nombre maximal de points du permis de conduire.

  • La délinquance de Lawrence d’Arabie

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    Les «Brough Superior» étaient déjà passés à l’histoire de leurs vivants, si je peux me permettre. Mais c’est un décès qui en fera des machines de légendes. Le 13 mai 1935, Thomas Edward Lawrence, mieux connu comme Lawrence of Arabia, perdit la vie au guidon d’une de ses motos, sa 7e Brough, surnommée «Boanerges», ce qui signifie «Fils du tonnerre». C’est d’ailleurs cet événement qui ouvre le film de David Lean.

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    Cette tragédie eut tout un retentissement à l’époque, et son lot de rumeurs. On disait Lawrence dépressif et parla donc de suicide, puis la thèse du complot fit son apparition, faisant état d’une mystérieuse camionnette noire sur la route à ce moment-là. Mais ce n’était qu’un accident bête, comme tout accident d’ailleurs. Décédé quelques jours après l’accident des suites d’un traumatisme crânien, la commotion, si je puis dire, laissé par son départ, amorça le débat sur le port du casque protecteur.

    Amoureux de la vitesse et de ses machines, seules des heures de routes à leurs guidons réussissaient à le sortir d’une torpeur, que sa vie relativement tranquille en Angleterre après son passage pour le moins mouvementé au Moyen-Orient, engendrait.

    Sa moto, après l’accident fut retournée aux ateliers Brough, remise en état, elle fut rachetée par un historien qui la conservera pendant des années. Évalué à plus de 3 millions de dollars, on peut maintenant la voir à L’Imperial War Museum à Londres.

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    Voici d’ailleurs un extrait des écrits de T.E. Lawrence au sujet de sa dernière moto: «Boanerges first glad roar at being alive again nightly jarred the huts of Cadet College into life. ‘There he goes, the noisy bugger,’ someone would say enviously in every flight. It is part of an airman’s profession to be knowing with engines: and a thoroughbred engine is our undying satisfaction. The camp wore the virtue of my Brough like a flower in its cap. Tonight Tug and Dusty came to the step of our hut to see me off. ‘Running down to Smoke, perhaps?’ jeered Dusty; hitting at my regular game of London and back for tea on fine Wednesday afternoons.»

    Il existe un documentaire sur la passion de Lawrence pour la moto, que l’on peut trouver ici. Et une réplique en miniature de la Brough SS100, ainsi que le blouson par Belstaff.

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    Lawrence avec George Brough

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  • Dans un pays déjà motophobe, voila qui va asseoir un peu plus notre réputation.

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    Une dépêche AFP datée d’aujourd’hui nous informe qu’un motard a été "flashé" à 250 km/h sur la rocade de Bordeaux, alors que la vitesse y est limitée à 90, ce qui constituerait de fait selon les forces de l’ordre un (triste) exploit sur cet axe routier. Il a été contrôlé par un appareil mobile, alors qu’il circulait au guidon d’une moto cubant du 1300, et empruntait la rocade intérieure au niveau de la commune d’Eysines, une des communes constituant la communauté urbaine de Bordeaux (sud ouest de la France), au nord-nord-ouest de la ville bordelaise proprement dite. Histoire de situer pour ceux qui connaissent… ou pas.

    Le commandant de la CRS autoroutière Aquitaine précise "Nous avons régulièrement des vitesses avoisinant les 140 ou 160 km/h, mais cette vitesse-là constitue, à ma connaissance, un record sur la rocade".

    L’agence ajoute que le motard est un Girondin de 36 ans et qu’il s’est vu retirer son permis de conduire sur place. Il devra comparaître devant le tribunal de police: outre une suspension provisoire de deux mois de permis, il encourt une amende minimale de 750 €.

  • Permis de conduire : Réunion de concertation

    Permis_de_conduireLe mercredi 11 juin dernier s’est tenu une réunion de concertation avec la déléguée interministérielle de la sécurité routière (Cécile PETIT), les représentants des enseignants de la conduite et les inspecteurs du permis de conduire afin d’examiner le rapport d’audit sur "la formation à la conduite et l’examen du permis de conduire". Rapport réalisé par Dominique Lebrun, Inspecteur général de l’équipement, et Michel Mathieu, Préfet.
    Ces propositions sont organisées autour de quatre axes :
    – La formation des futurs conducteurs
    – Les conditions de passage du permis
    – La valorisation de la formation et du métier d’enseignant
    – Le fonctionnement du service du permis de conduire.

    Par la suite, des groupes de travail seront mis en place, qui associeront les différents partenaires concernés par la réforme du permis de conduire, et notamment les assureurs, les associations de jeunes, d’élus locaux et des divers acteurs de la sécurité routière.
    Tout cela toujours dans l’objectif demandé par le Président de la République à l’issue du Conseil restreint de sécurité routière du 21 décembre 2007, qui était de diviser par trois le nombre de jeunes tués sur les routes d’ici 2012. En 2006, les 15-24 ans représentent 13 % de la population mais 27 % des tués sur la route.

    Source : Observatoire national interministériel de la sécurité routière

  • Un mur virtuel à la place des passages cloutés afin de protéger les piétons.

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    Voilà ce qui pourrait dans un avenir proche remplacer nos traditionnelles signalisations aux passages cloutés. Imaginé par Hanyoung Lee, les plots situés de par et d’autres de la chaussée émettent des faisceaux lasers (je ne fais que traduire) qu’il est impossible de feindre d’ignorer. A défaut d’un mur virtuel, expression un peu ronflante à mon goût, on obtient une sorte de rideau lumineux très efficace, non seulement pour éviter de renverser les  piétons, mais également pour prévenir tout franchissement intempestif de carrefour. Cette étude de style a tapé dans l’oeil du blog Yanko Design, et à défaut d’être encore viable, ces photos en situation (des images de synthèse) montrent le caractère dissuasif du système.

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    Le schéma suivant montre très grossièrement le fonctionnement au travers des informations reçues par chacun des usagers. En espérant que les municipalités soient les seules à récupérer l’idée, parce que personnellement j’y vois aussi un fantastique moyen de communication publicitaire pour les annonceurs. Bienvenue dans le futur (…ou pas).

    Via mikropikol.

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