Catégorie : Vidéos

  • Les vieux indiens ne meurent – décidément – jamais.

    Les vieux indiens ne meurent – décidément – jamais.

    Moto Indian Four

    Les 24 et 25 juillets derniers s'est déroulé le second Indian Never Die Rally à Traquair House dans le Pebbleshire. Indian qui renaît de ses cendres, et renaître n'est pas trop fort, les cinéphiles à l'estomac solide ont pu voir une de ces glorieuses motos à l'affiche dans le film pour les grands enfants, nommé G.I Joe (la scène du cimetière). Puisque l'on parle "d'oeuvres" filmées, c'est une bande-annonce d'un DVD qui sortira l'an prochain et tiré de ce meeting écossais que nous vous invitons à regarder. De quoi admirer de superbes modèles avec, d'emblée, une Indian Four, et se rassurer sur l'état de mécaniques vieilles pour certaines de près d'un siècle, même si comme vous le verrez le démarrage au kick n'est pas toujours évident.

    Et parfois l'on se demande si le destrier n'est pas plus pittoresque et âgé que sa monture. Car on est plus proche de l'esprit des origines, au coeur du Massachussets, que de celui de King Mountain en Caroline du Nord, nouveau siège de la marque. Plus dans la mouvance de Burt Monroe et de son Indian Scout que de la Dark Horse, tout récent modèle du constructeur. De quoi perpétuer la tradition, sans cesse renouvelée, et si peu révolutionnée quand on les compare aux customs actuels. Car "il faut que tout change, pour que rien ne change", comme le disait fort à propos le personnage de Burt Lancaster dans"Le Guépard". Souhaitons longue vie au Long Fender !

  • Tel le Chrétien dans la fosse aux lions.

    Cela commence par un billet d'humeur, plus amer et moqueur que réellement sincère, intitulé "Il était beau le buzz". Un billet dans lequel Lionel Froissart exprime le mécontentement de nombreux fans de F1, déçus de voir Schumi renoncer à un retour chez Ferrari. Les séquelles d'un précédent accident de moto lui occasionnent en effet de vives douleurs dans la nuque lors des passages en courbe. Mais quand même, colère mise à part, le bonhomme y est allé fort; florilège: "J’ai toujours dit que la moto était une activité un peu crétine". "Il ne se passe rien aux essais, la grille de départ n’a aucun sens. Ça freine à 300 mètres, c’est garé dans les courbes, le seul truc rigolo c’est qu’il y a vaguement de la bagarre et que ça accélère un peu." 

    Pour moi, jusqu'à présent sa plume souvent trempée dans l'acide* faisait (et fait toujours!) plaisir à lire dans le bal des faux derches qui pullulent au sein de sa profession. D'autant que ce journaliste de Libé a du flair, à quelques notables exceptions près (il n'avait pas vu venir l'ascension de Button au volant de la Brawn GP).

    Cependant comme le prouvent les réactions sur son site, il a oublié qu'une bonne part des passionnés de Formule 1 sont également des passionnés de MotoGP. 

    Pour la dernière émission de Motocritiques, le voici donc en terrain hostile, même si la bonne humeur et le chambrage sont de mise, avec Philippe Monneret, Régis Laconi, et surtout en guest star, le père Castaldi  (on fait avec ce qu'on a). Par contre, s'il doute encore dans sa foi, nous ne saurions que trop lui conseiller la lecture de l'article "Car un pilote moto peut piloter une voiture. Non l'inverse", pour ce qui est des performances respectives des pilotes autos et motos.

    N.B: le fichier uploadé par le membre Ottame2 est divisé en quatre partie dont le restant est accessible dans la colonne de droite du lecteur de Daily, ou dans le menu défilant en bas à la fin de la première partie.
     
    *surtout sur son blog, moins dans le quotidien où il officie.
  • Easy Rider, 40 ans

    Easy Rider, 40 ans

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    Easy Rider, le film, a eu 40 ans cette année. Sorti en 1969 alors que le mouvement hippie atteignait des sommets, la ballade de Wyatt (Peter Fonda) et Billy (Denis Hopper), plutôt qu’une apologie d’une culture devenue immensément populaire, sera en fait la démonstration de la faillite d’un rêve dont la course fut interrompue par la rencontre brutale avec une Amérique réticente au changement.

    Il y aurait donc beaucoup à dire sur ce film (et beaucoup a été dit comme cette excellente monographie du Britannique Lee Hill), comme sur le contexte politique et social de l’époque (Nixon, Apollo 11, le Vietnam), l’utilisation de la chanson populaire, la cinématographie du Hongrois Laszlo Kovacs, la présence de Jack Nicholson dans une version naïve du personnage, beaucoup plus inquiétant, qu’il deviendra par la suite, et l’influence marquante et immédiate sur le cinéma mondial (sans Easy Rider, Antonioni aurait-il fait le même Zabriskie Point avec son clone de Peter Fonda, ni le même Profession reporter, cette fois-ci avec le vrai Jack Nicholson?).
    À l’époque, le film de motos était un sous-genre très populaire, Laszlo Kovacs et Jack Nicholson venaient de faire ensemble une série B, « Hells Angels on Wheels » avant de se retrouver sur Easy Rider, et Marlon Brando dans « The Wild One » toujours dans la conscience collective même 15 ans plus tard.
    Voulant faire un western moderne, le choix de la moto pour remplacer le cheval allait de soi.
    La communauté noire, pas très présente dans les westerns, s’était rapidement et passionnément éprise d’une passion pour la moto, et au milieu des années 60, elle se l’était approprié et la modifiait à son image. Le style chopper, selon certains historiens et commentateurs, lui serait redevable en grande partie, mais quoi qu’il en soit, c’est un noir, Ben Hardy, qui mettra au monde une des motos les plus célèbres qui soient.
    Benny Hardy était réputé à l’époque pour ses modifications audacieuses et le soin qu’il apportait à son travail. Ainsi, lorsque la commande pour 2 choppers au style radical, mais au budget serré lui fut donnée, il se tourna vers le classique de l’époque, le Harley-Davidson HydraGlide. Il acquit à l’encan 4 machines du début des années 50 ayant servi dans la police pour 500 dollars. Billy, le chopper de Dennis Hopper, est moins radical que Captain America, mais certains détails comme le guidon droit (drag bar) font mouche et imposent le sérieux et la qualité du travail du constructeur.

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    Billy et Captain America furent construits chacun en deux exemplaires, pour ne pas ralentir la production en cas de bris mécanique. Un des deux Captain America est détruit dans la dernière séquence du film, et les trois autres furent volés dans l’entrepôt où ils étaient remisés à la fin du tournage. Démantelés pour être revendu à la pièce, ce n’est qu’après un travail de moine par Dan Haggerty qu’un Captain America put être restauré et exposé pour l’icône qu’il était devenu.
    Easy Rider fut un classique instantanément, et même si des hippies sur des choppers ne sont plus très actuels, le film réussit à conserver intacte toute sa pertinence, l’âge n’y fera rien, ses 40 ans le prouve.

    Sources: Slate, The Vintagent

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  • Empty L.A et le fantasme des voies désertes.

    Empty L.A et le fantasme des voies désertes.

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    Avec ses quartiers parfois distants de 100 kilomètres les uns des autres, ses presque 19 millions d'habitants, elle est avec New York, Tokyo, Shanghai et Mexico l'une des méga(lo)poles par excellence. Une ville qui dans ces photos, est débarrassée de toute présence humaine, et donc dépouillée des moyens de déplacement de l'habituel commuter. C'est une Cité des Anges vierge de tout smog (remplacé par de la brume ici ?), de tout véhicule, même de la California Highway Patrol, qu'a réussi à montrer Matt Logue dans ses livres en vente sur son site. Restent des échangeurs, freeways et mainstreets vides. Des rues qui feraient mourir d'envie tout motard voulant se taper un chrono. Visage de rêve seulement, car L.A pour les pilotes Angelenos c'est plutôt ça (première vidéo). Les cinéphiles quant à eux auront fait le parallèle avec le Time Square désert de "Vanilla Sky" et le Manhattan sans âme qui vive de "Je suis une Légende". Des situations qui contrastent avec le Michael Douglas de "Chute Libre" qui voit sa vie basculer après avoir pété les plombs dans les bouchons de la ville californienne.
     

     

     

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  • Travis Pastrana chausse des pneus spéciaux

    Travis Pastrana chausse des pneus spéciaux

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    Premier dans la promotion de ses DVD et de ses sponsors Travis Pastrana nous offre encore une vidéo originale…

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    L'extrait ci dessous est une version courte d'une émission qui sera prochainement diffusé sur MTV dans le cadre du programme Nitro Circus.

    Plus d'infos, de photos et de vidéos sur le site dcshoes.com/moto

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  • Kawasaki Z1000, nouveauté 2010

    Kawasaki Z1000, nouveauté 2010

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    La Zed, comme la nomment familièrement ses adeptes, se refait une jeunesse en 2010 avec un nouveau moteur, le petit frère du Ninja ZX-10R, une allure évoluant vers plus d’agressivité, et un tout nouveau cadre en aluminium moulé, où les cicatrices de soudure n’apparaissent que par nécessité absolue.
    Les nouvelles roues en alliage à cinq broches se font discrètes, car dissimuler par les disques de freins de 300 mm à l’avant et de 250 mm à l’arrière, et ces échappements quadruples se déployant comme des origamis exaltés. Encore heureux qu’ils les aient conservés courts, gracieuseté de la chambre de précombustion sous le moteur.

    La selle à 815 mm est abaissée, le réservoir donne dans les 15 litres et demi, et ce sera près de 220 kilos qu’il vous faudra soulever pour qui l’échapperait.
    La première Zed, astucieusement nommé Z1, vu le jour en 1973, prenant à parti la très populaire Honda CB750 avec une cylindrée de 903 cm3. Très performante et à petit prix, elle fut donc relativement populaire. Trois ans plus tard, en 1976, elle devenait la Z900. La Z1000 devra attendre 2003, mais la lignée des Zed verra les extrêmes se côtoyer des Z650 aux Z1300, et chez les « Superbike » toutes les ZZR et ZX. Mais pour les 30 ans du « Z », Kawasaki introduira donc en 2003 la puissante citadine nue aux implants protubérants et aux échappements bling, bling si particulier.

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    Si depuis plusieurs années déjà, l’ingénierie Japonaise innove et accumule les sans fautes, force est d’admettre que question raffinement, ils auraient besoin de doper leurs gènes de l’élégance. Il est quand même étonnant qu’une machine si performante prenne des allures de jouet bon marché. Le génie (comme dans génie mécanique) est à l’œuvre, sans l’ombre d’un doute, mais le style semble sous l’emprise d’enfants anxieux refusant de grandir, trouvant réconfort dans un imaginaire puéril.
    L’amour rend aveugle dit-on, mais pour aimer, il faut être attiré, à croire qu’il n’y a que les non-voyants qui se font courtiser.

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  • Honda VFR1200F, présentation

    Honda VFR1200F, présentation

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    Le voisin de gauche dans ma rue possède une VFR, rouge évidemment. Il l'utilise tous les jours pour se rendre au boulot, et réussit même parfois à convaincre sa douce moitié de grimper à bord (exactement comme dans la vidéo ci-dessous, il suffit d'imaginer une cabane au Canada plutôt qu'un château). Je n'ai pas encore eu l'occasion de lui demander son avis sur la nouvelle VFR1200F, qui sera officiellement présentée dans quelques jours au Salon de Tokyo, mais s'il n'avait pas mis toutes ses économies dans cette nouvelle maison, je crois qu'il pourrait très facilement se laisser tenter.

    L'Interceptor des débuts peinerait à se reconnaître, même si l'héritage sportif est toujours présent. Et à en pas douter, il sera sûrement possible d'avoir beaucoup de plaisir sur un circuit au guidon de cette nouvelle VFR, mais de caractère, ce sont ces voyages au long cours qui lui siéent le mieux.
    La configuration du V4 de 1237cm3 avec son caractère permettant un pluralisme d'expression réussira à plaire au plus grand nombre sans s'aliéner les plus radicaux, qui y trouveront tout de même 170 chevaux et tout le couple désiré.
    La VFR au fil des ans a toujours su alimenter la ferveur de ses nombreux partisans, et cette nouvelle version qui semble vouloir s'en prendre du même souffle aux K1300S et K1300GT de BMW a des atouts convaincants. Sportive, mais pas trop, avec une position de conduite plus relevée et le tempérament homogène d'un V4 compact et aux vibrations sous surveillance, mais pas soporifique pour autant, car plus élancée et étroite avec une meilleure répartition des masses, et un moteur plus avancé permettant une meilleure adhérence en entrée de virage et freinage intégral avec ABS de série.
    Reste cette fameuse boîte automatique dont l'offre semble encore nébuleuse selon les marchés, mais chose certaine, l'électronique va continuer à prendre de plus en plus de place, et tant que le plaisir de la conduite en sera amélioré et non pas amoindri, ils peuvent inventer ce qu'ils veulent.
    Dommage que dans certains pays, dont la France, elle sera bridée (ce qui ne devrait pas nuire au plaisir de rouler pendant des heures, sa vocation première), puis demeure l'incertitude de son prix, que les rumeurs disent déraisonnable.
    On verra bien, surtout qu'après Tokyo, il y a Milan, et notre esprit, voire notre coeur, risque d'être bien vite ailleurs. Désolé Honda, espérons que vous avez bien identifié votre cible.

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  • 272 km/h en 7,86 secondes

    272 km/h en 7,86 secondes

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    On ne vous présente plus la Killacycle, première moto dragster électrique, sponsorisée par le fabricant de batteries A123

    L'équipe Killacycle n'améliore son record personnel que de quelques dizièmes mais la performance est là. Son dernier record était de 270 km/h en 7,89 secondes.

    Prochaine étape une réduction d'encore 75 kg de l'ensemble et une puissance portée à environ 560 cv vapeur.

    Plus d'infos et de photos sur le site Killacycle

  • 240 km/h pour une moto électrique

    240 km/h pour une moto électrique

    MISSION MOTORS

    Le 1er septembre dernier la Mission One, une moto électrique a franchi la barre symbolique des 150 mph, plus de 240 km/h, sur un des lacs salés de l'aire de jeux de Bonneville

    Mission one

    Des prototypes électrique à deux roues ont déjà passé la barre des 300 km/h. La Mission One est une "vraie" moto, non pas un prototype extravagant de plus mais une version proche de la version de série qui commence à être commercialisée.

    Mission one 
      

    Si vous voulez acheter un prototype de la Mission One il vous en coutera un peu moins de 70000 euros mais les tarifs devraient baisser grandement pour atteindre des prix raisonnables, environ 20000 euros avant la fin de l'année 2012.

    Mission one 
     
    Pour les fans de chiffres exacts la vitesse moyenne réalisée sur les 2 miles (aller et retour) de la piste est exactement de 150,059 mph soit 241,5 km/h. La vitesse maximum en pointe a flirté à plusieurs reprises avec les 260 km/h.

    Plus d'informations et de photos sur le site MISSION MOTORS

  • Les passions de Coyote en près de trente minutes sur Public Sénat.

    Les passions de Coyote en près de trente minutes sur Public Sénat.

    Vous connaissez sans aucun doute "Coyote", pseudo du biker et dessinateur qui a signé des couvertures de magazines, et est l'auteur de l'inénarrable Litteul Kévin* mais aussi de Mammouth et Piston, et des ouvrages 20 ans de moto et La belle et les bêtes: un siècle de Harley Davidson. Le voilà passé de Fluide Glacial au Lombard pour le huitième tome** paru en début de mois, des aventures de son p'tit bonhomme, inspiré de son propre fils Kévin, qui a 22 balais maintenant. Ce Toulousain qui dit ne plus posséder qu'une seule moto, nous parle de bande dessinée, évidemment. Mais également de sa préférence pour les bobbers, de sa passion des choppers, et pour la création mécanique en général. C'est d'ailleurs dans un atelier que débute l'interview. On découvre un dessinateur à la fois pudique et pittoresque, car comme il le dit lui même de sa bécane: "Le mat c'est pour passer inaperçu, le chrome c'est pour qu'on me voit".

    *Dans la BD, ce perso né en 1991 chez Fluide Glacial, fils d'un débonnaire, obsédé et farceur motard, est souvent sermonné par sa compagne, la poitrinaire maman du rejeton. Et c'est pour parler de son tout dernier album et de sa passion pour les customs qu'il a été invité sur la chaîne Public Sénat dans l'émission "Un monde de bulles".

    **Sorti, au choix, en version N&B ou, pour la première fois, coloriée.

    Moto Livre Coyote Litteul Kévin tome 8

    Moto Livre Coyote Litteul Kévin tome 8 2