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  • Après la moto, KTM est fin prêt pour les courses auto.

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    Contre toute attente*, voici les photos du bolide qui permettra à KTM de marcher sur les brisées de Lotus**. Préparés en un temps record par Dallara et cornaqués par Reiter Engineering, deux modèles KTM X-bow seront engagés dans moins de deux semaines en FIA GT4 Light Class. Les deux pilotes de course (photos) seront Loris Bicocchi, qui, fait rare, a lui même développé la voiture en tant que pilote essayeur. Ainsi que la belle et expérimentée pilote allemande Catharina Felser, qui a tâté de nombreux volants sur les véhicules les plus divers.

    *la célérité et la promptitude du constructeur autrichien dans le développement de la GT4 laisse présager un respect (et peut-être mieux que ça) des délais dans la production des véhicules de séries, contrairement à ce que nous pensions.

    **le lien entre la compétition et les voitures de série est aussi un principe fondateur de Lotus Cars depuis Colin Chapman. Rappelons que les différences entre la X-bow version(s) routes ouvertes et version circuit sont minimes, comme nous l’annoncions déjà ici. Le lien de Lotus avec la moto est aussi avéré, dans la renaissance de Triumph notamment, commme nous l’avions précédemment fait remarquer.

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  • Essai de la KTM 990 SM

    990_sm_00La version précédente, la 950 Supermoto R, était déjà une machine redoutable d’efficacité à fort caractère, sur circuit comme sur les départementales…

    2008_ktm_990_supermoto_01 Pour la version 2008 KTM a encore fait plus fort, à commencer par le moteur. La cylindrée gagne 57 cm3 (999 cm3) et les antiques carburateurs à pression constante sont remplacés par un système d’injection directe. Pour simplifier l’injection directe permet d’obtenir plus de puissance et de couple, de satisfaire aux normes de pollution et d’économiser du carburant. Son moteur LC8 bicylindre gagne ainsi 17 cv pour culminer à 115 cv à 9000 tr/mn pour un couple de 100 Nm à 7000 tr/mn…

    La boîte de vitesses a 6 rapports, l’embrayage à commande hydraulique est de type multidisque en bain d’huile, comme sur toutes les KTM. Le pétillant bloc moteur s’alourdit certes de quelques petits kg par rapport à la version 950 développant 98 cv mais reste une référence pour un bicylindre avec seulement 58 kg pour 115 cv disponibles.   

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    KTM a réussi à compenser ce poids augmenté en travaillant sur quasiment toutes les pièces à commencer par le cadre  qui ne pèse plus qu’une petite dizaine de kg, réalisé en chrome molybdène, un mélange d’alliages encore plus résistant. Les rapports de boîte et la transmission finale sont les mêmes que la 950 SM, tout comme le poids, conservé à 191 kg à sec. KTM a augmenté la capacité du réservoir de 5 litres par rapport à la 950, une vingtaine de litres désormais.

    La garde au sol gagne 5 mm et passe à 195, la hauteur de selle augmente d’un cm. En combinant un empattement de 1510 mm, une chasse de 110 mm et un angle de chasse de plus de 65,° KTM souhaitait associer pour sa 990 SM "la maniabilité d’un monocylindre avec la puissance d’un bicylindre".

    La sportivité et la puissance sautent aux yeux dès le premier regard. Le nouveau design est très réussi et donne à cette machine un air de prototype sorti d’usine avec ses pots (catalytiques) relevés, durits type aviation et son cadre tubulaire. Toujours une fourche WP de 48 mm et des étriers de frein Brembo flottants à 4 pistons pour l’avant, un disque de 240 mm à l’arrière. L’amortisseur arrière a été conçu pour donner le meilleur de lui même tout le temps, des virages serrés au long trajet à deux sur l’autoroute. Devant le guidon en alu, le tableau de bord est très compact et reprend évidemment les fonctions essentielles modernes. KTM a abandonné son compteur type enduro pour offrir un compteur moderne à sa 990 SM.

    En montant sur la machine on est surpris de la hauteur de selle importante. Tant mieux, on n’est jamais déçu niveau sensations sur une machine "hautes sur pattes", gage de tendance à lever plus facilement de la roue avant.  Sur circuit évidemment.

    Le moteur démarre électriquement au quart de tour et ne cogne pas au ralenti, la mélodie générée par le moteur et les deux pots n’est pas déplaisante. Les premiers tours de roue lors de la chauffe du moteur sont l’occasion de vérifier l’efficacité des deux rétroviseurs et des clignotants. Ils seront vite oubliés.

    Le châssis est très rigide, le moteur et les freins sont brutaux comme sur une machine de compétition. Cette 990 Supermoto a été conçue pour offrir des sensations de pilotage uniques tout en offrant une maniabilité absolue. Bien qu’explosif en campagne le moteur se dose facilement à basse vitesse dans la circulation à condition de ne pas rester en sous régime. La partie cycle est aussi efficace qu’une machine de compétition préparée et encadre parfaitement les coups de feu du bicylindre en assurant une motricité exceptionnelle, surtout sur l’angle. 

    Le freinage est une des autres principales qualités de ce nouveau modèle. Bien qu’en tous points identiques à celui de la 950 SM cette 990 SM semble freiner encore plus fort. Les pneumatiques sont les mêmes que sur la 950 SM, toujours du 120/70 ZR17 à l’avant et un 180/55 ZR17 pour l’arrière. Les jantes sont en aluminium allégées.

    Le passager n’a pas été oublié sur cette moto et l’arrière redessiné. En plus des nouvelles poignées de maintien et du nouveau porte bagages l’amortisseur arrière procure au passager une position confortable, dans les virages en montée ou en descente comme sur l’autoroute.


    Son comportement ne laissera aucun motard indifférent, encore une autre expérience sur la route et il est impossible de comparer cette 990 SM aux autres mangeuses de bitume de la marque, Superduke ou Duke 3… A essayer absolument chez votre concessionnaire que vous soyez ou non un fan de la marque.   

    Disponible en coloris orange "KTM" ou en noir cette 990 SM coûte 11500 euros. Ses plus proches rivales seront bientôt à l’essai pour comprendre pourquoi elles s’affichent plus chères, 13500 euros pour la Ducati Hypermotard 1100 S et 18500 euros pour la BMW Megamoto.

    Retrouvez plus d’infos sur le site officiel www.ktm990supermoto.com.

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    Tant que vous serez sur le site KTM, n’oubliez pas de vous inscrire pour un essai de la nouvelle RC8 les lundi 14 et mardi 15 avril prochains sur le circuit Carole.

  • Harley-Davidson, publicités-chocs qui choquent

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    La nouvelle campagne d’affichage au Québec par l’agence OSL Marketing pour Harley-Davidson indispose certains élus selon La Presse Canadienne.
    N’empêche, l’angle choisi par les concepteurs va résolument du côté «mauvais garçon» de la marque, et est susceptible de faire grincer des dents. Rien de bien sérieux à première vue, sauf que Harley-Davidson a longtemps été apparenté, dans l’imaginaire collectif québécois, aux groupes du type Hell’s Angels, aux motos bruyantes et polluantes et des comportements antisociaux.

    Ce portrait est quand même loin de la réalité, qui voit plutôt des baby-boomers sortir leur Electra Glide les week-ends pour une balade bucolique entre amis.
    On peut alors se demander à qui s’adressent ces pubs? Les acquéreurs de Harley ne sont pas les jeunes rebelles qui leurs préfèrent les rapides et nerveuses Japonaises sports, alors que la clientèle traditionnelle cherche plutôt à atténuer ce type de préjuger.
    Au moment où l’État décide de taxer les grosses cylindrées et que les inventaires s’accumulent dans les salles de montres désertées, il peut sembler maladroit de se lancer dans l’irrévérence et la provocation dans l’espoir de doper ses ventes.

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    Le temps et les statistiques sauront bien dire s’ils ont eu raison ou tort.
    (Le chiffre dans les pubs fait référence au numéro de la route qu’il faut emprunter pour se rendre à la destination citée.)

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    La campagne de l’année précédente mettait déjà la table, mais en se gardant une petite gêne quand même, ne faisant référence qu’aux nombreux villages québécois portant des noms de Saints.

  • La débauche de chevaux devient enfin visible…

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    L’un des avantages de certains visuels est qu’ils parlent d’eux-mêmes (désolé pour le truisme), ce qui les éloigne de l’aspect purement commercial et peut leur conférer la beauté d’une épure. Cette publicité anglo-saxonne pour Suzuki est donc self-explanatory, pour reprendre la traduction anglaise. Si le 198, blog auquel nous avons souvent fait référence ici, est très doué pour dénicher ce genre de pépites, il l’est moins pour identifier les bécanes. Pour ma part, je crois, sans en être certain, que c’est un bon gros cruiser Intruder* qui est évoqué, images à l’appui, encore.

    Il est vrai que les specs de la bête (un V-twin de 1800cc et 120 chevaux, et vos bras qui s’alloooooooooooongent sur les 200 premiers mètres déjà) encouragent fortement les fils de pub et les marketeux à ce genre d’association d’idées.

    *appelé Boulevard en Amérique du Nord.

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    crédit photos: photos constructeur.

    source de la news: le 198.

  • Le cuir de la semaine: Nouveautés motard(e) Bering.

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    Pour sa dernière newsletter, la marque française qui a changé de logo au Mondial 2007, présente ses produits phares dans sa collection printemps-été. Collection qui fait (mais est-ce une surprise ?) la place belle, non, la place exclusive en fait, au cuir, pour les motards et motardes, en blousons comme en bottes. Aucun "textile" en vue donc. Sans plus attendre, commençons par le Blouson Bering Glory. Fabriqué dans un cuir haute résistance à l’abrasion, disponible avec un marquage et liserés oranges ou blancs pour 359 €.

    La protection du motard est assurée par des coques YF Protector homologuées CE, aux coudes et aux épaules, tandis que votre colonne est gardée par une mousse dorsale, remplaçable par une véritable dorsale (toujours homologuée CE) en option.

    Pour votre confort il dispose de stretch à l’intérieur des bras pour faciliter les mouvements, ainsi que d’un serrage par pression aux col et poignets ainsi qu’à la taille. Un zip sur cette dernière permet de le raccorder aux pantalons de la gamme. De plus, ce produit est dispo dans un éventail de tailles affolant: du S au 4XL.

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    Pour les motardes à présent, le blouson Arabesque en cuir noir intemporel ou beige trendy (et salissant malheureusement), avec un élégant (…ou pas) motif tribal, gravé au laser nous assure t’on. Trêve de sarcasmes, la finition m’a l’air superbe, avec cette belle coupe cintrée si féminine, comme on le voit sur ces images.

    Les protections sont identiques à celles du modèle Glory précédent, jusque dans son accessoirisation: grandes poches extérieures et poche intérieure pour GSM et portefeuille. L’ensemble est vendu 379 € – prix recommandé – de la taille T0 à T6. 

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    On reconnaît rapidement la touche motard sur ces bottines au look moderne (voire un peu désuet pour le modèle marron): le léger renfort "sélecteur" sur l’avant du pied est là pour en témoigner. Elles ont pour elle un excellent maintien du pied et une grande légèreté, vendues 74 €, du 38 au 47.

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  • Album du vendredi, Scooter in the Sticks

    «Ce qui au début n’était que le plaisir de rouler est maintenant devenu un petit miracle de paix intérieure. Qu’importe les conditions de la route, sous la pluie ou sur la neige, chaud, froid, rien ne peut empêcher un sourire d’apparaître sur mon visage».

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    Ainsi s’exprime Steve Williams, un photographe de Pennsylvanie qui semble avoir trouvé le bonheur mécanique.
    Le désir initial était une Triumph Bonneville T100, mais un ami lui laissant sa Vespa pour un week-end, la contagion fut immédiate. Et pour un photographe, le scooter s’avère un moyen de transport idéal, car suffisamment versatile pour permettre à l’oeil du chasseur d’images la souplesse nécessaire pour ne rien rater.

    Et la Vespa qui, au début n’était que véhicule, est devenue petit à petit un personnage, attirant vers lui le cadre. Alors, quand un paysage intéresse le photographe, il positionne la Vespa pour en tirer le meilleur effet, mais cela n’en demande pas moins un mélange d’heureux hasards et de poses soigneusement étudiées.
    Ce qui n’empêche par Steve d’avoir certains desiderata comme capturer son scooter sous le ciel étoilé, de ceux où l’on peut voir la trace des étoiles de par la course de la terre.

    Une raison pour plus de mettre «Vespa in the Sticks» dans ses signets.

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  • Harley-Davidson fait son entrée au musée

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    Harley-Davidson inaugurera en juillet prochain un tout nouveau musée dédié à la gloire de sa longue histoire, juste à temps pour son 105e anniversaire. Situé à Milwaukee en bordure du lac Michigan, le musée fait sa niche le long de la rivière Menomonee près du centre de la ville.

    Plus de 400 véhicules y seront exposés dont la première Harley d’Elvis Presley acheté en 1956. Comme tout bon musée qui se respecte, on y retrouvera des expositions thématiques, les archives, boutiques, resto, terrasse et promenades.

    La première «pelletée de terre» toute symbolique, effectuée le premier juin 2006 s’est déroulée dans le plus pur style Harley, avec un Sportster XL883 cassant le terrain en mode «burnout».

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    Une autre bonne idée est celle de proposer des rivets personnalisés aux amateurs, rivets qui seront installés sur les différentes promenades et aires de repos autour du musée. Fait d’acier inoxydable, ces rivets seront gravés d’inscriptions choisies par le donateur, et placés sur le site de façon permanente.

    Il est aussi possible de devenir membre, avec les différents niveaux d’adhésion ayant chacun ses privilèges spécifiques. Mais ceux qui seront devenus membres avant le 1er juin seront considérés comme membres fondateurs. Ce qui conférera son lot de gratification, comme la possibilité de visiter le musée en avant-première, d’avoir un accès direct au musée sans devoir faire la file aux guichets, des petits cadeaux (t-shirt, porte-clé, etc.) et toutes les invitations pour les soirées mondaines, couvert non inclus.

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    Toutes les informations supplémentaires sur le site internet de Harley-Davidson américain, donc en anglais uniquement, mais très bien fait au demeurant.
    Eh!, plus de 100 ans d’histoires, ça méritait bien un musée.

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    Lien vers la webcam pour espionner l’avancement des travaux.

  • Royal Enfield, la route des Indes

    «Seul un motard peut comprendre le chien qui sort la tête par la fenêtre en auto»

    De tous les pays communément appelés du BRIC pour Brésil, Russie, Inde et Chine, l’Inde est celui qui mène sa barque avec le moins de vagues. Les Brésiliens ont Gisèle et Copacabana, Les Russes Vladimir Poutine et la vodka, les Chinois les Jeux olympiques et 1 milliard 300 millions de personnes. Demeure l’Inde qui, sans porte-étendard pour transporter l’imaginaire occidental, reste avec une certaine aura de mystère, figée dans un romantisme colonial entrecoupé d’images furtives et modernes de techniciens informatiques aux services de sociétés internationales.

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    C’est donc ce mélange d’exotisme, de haute technologie, d’extrême pauvreté et d’hospitalité polie formant ce vernis de clichés qui accompagne le touriste néophyte en quête d’aventure en Inde.
    Une bonne façon de découvrir un pays ou une région inconnue, est de le faire en moto. Et comme Royal Enfield est à l’Inde ce que Harley-Davidson est aux États-Unis, elle est la moto de choix pour explorer ce vaste pays.

    Royal Enfield fut une marque britannique qui se retrouva en Inde au milieu des années 1950, après que le gouvernement indien eut passé une commande de 800 machines pour sa force policière. Les premières Royal Enfield Indienne n’étaient qu’assemblées sur place, mais rapidement, les différentes composantes furent aussi fabriquées en Inde. La demande débordant le simple cadre des forces constabulaires.
    Alors que la Bullet prospérait en Inde, elle périclitait ailleurs, et en 1995, Royal Enfield devenait officiellement une marque indienne après le rachat complet du nom.

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    Le terme de dernière frontière en tourisme n’existant plus, puisque même l’espace est maintenant accessible, alors l’Inde est devenue, comme bien d’autres endroits, une destination vacance-moto bien structurée, sécuritaire et ma foi, un petit peu ennuyante aussi. C’est le pris à payer pour être encadré et évité les mauvaises surprises, car aujourd’hui, la notion d’aventure rime souvent avec arnaque institutionnalisée.

    Des Royal Enfield, on en trouve partout en Inde, des neuves, des pas neuves qui semblent mieux que des neuves et tout ce qui se trouve entre ces deux pôles. Pour qui ne serait pas familier avec l’Inde devrait considéré, ce que nous appelons au Québec, le voyage organisé. C’est l’assurance de machines en états, une assistance en cas de pépin, et le moins de surprises, disons celles désagréables, possibles.
    Pour tous ceux qui ne souhaitent pas se faire consciemment organiser, l’option achat/rachat est à considérer. C’est sans doute un peu plus cher que celle du quidam au coin de la rue, mais les chances de vous rendre à destination sont bien meilleures. En cas de pépins, le service sur la Bullet est disponible à peu près partout, ce qui veut dire que la qualité de la réparation et de la pièce varie autant que la grande disponibilité dont elles sont l’objet. L’idée étant de laisser le touriste faire suffisamment de kilomètres  après la réparation pour ne plus le revoir lors de la panne suivante.
    Dit comme ça, ça semble la fin du monde, mais il suffit d’être prudent, de laisser sa naïveté à la frontière et de se comporter de façon responsable. Les règles d’or de tous voyages à l’étranger quoi.

    Plusieurs spécialistes du voyage offrent ce type d’aventure en moto, de simples recherches sur internet permettront de trouver ceux de votre région. Les forums de discussion sont aussi un bon endroit pour se renseigner avant de partir. Et la location d’une Royal Enfield chez soi, est un must pour se familiariser avec cette moto qui vient d’ailleurs.

    Le site Royal Enfield avec des histoires de voyages
    Le site de la communauté indienne de motards
    Récit d’un périple en Inde par des Indiens
    Reportage sur un de ces voyages organisés

  • Salon de la Moto de Grenoble

    P1010249Les 15 et 16 mars 2008 s’est tenu le Salon de la Moto des Alpes à Grenoble. Au programme, une présentation de la vitrine d’à peu près tous les constructeurs moto.

    Voici quelques photos à commencer par la CBR 600RR HANNspree Replica qui est aux couleurs, vous l’aurez compris, du team HANNspree Ten Kate.
    P1010252Toujours chez Honda avec la nouvelle CBR 1000 RR Fireblade  toute de rouge dressée. Esthétiquement  réussie  avec son pot typé Moto GP et ses clignotants intégrés aux rétros, elle n’en est pas moins sportiveP1010290 avec ses 177 cv pour 199 kg tous pleins faits. Continuons maintenant chez KTM avec la RC8, première hypersport de la marque autrichienne. Rappelez-vous, Benoit vous en avait parlé fin novembre dernier.P1010243 Terminons avec MV Agusta qui nous aura offert, cette année encore, une hôtesse pour orner sa F4.
    En conclusion, un salon intéressant et toujours sans prétentions. Une bonne transition en attendant le prochain mondial du Deux-Roues.

  • Le Trike russe Stilet et le mauvais goût Mad Max.

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    Que pouvait-on attendre d’un trike motorisé par un monstrueux V8 de 300 chevaux, issu d’une Chevy 350 (selon nos voisins de l’autoblog) ? Peut être autre chose que ce qui apparaît comme une grande carcasse rouillée. C’est en fait un travail à l’aérographe sur un châssis en fibre de verre qui permet ce rendu post-apocalyptique. Pour 50 000 $ (un peu plus de 30 000 €) il est aussi dispo dans une version plus sobre qui le fait ressembler à une chimère, fruit des amours incestueuses entre un sèche-cheveux géant et une étude dans le plus pur style Bauhaus.

    "Not on my wishlist" comme disent les Anglo-saxons.

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    Photos prises au salon de moscou, source précitée.